Selon les prévisions du GIEC, les risques littoraux seront de plus en plus importants dans les années à venir. Ce sujet concerne à la fois les professionnels et les habitants. En effet, il est primordial de sensibiliser les individus sur la manière d’agir en termes de prévention et de protection. Il s’agit d’une part d’encourager les individus à diminuer le risque par des actions diverses et concrètes : privilégier les chemins de randonnée indiqués pour ne pas accroître l’érosion, dégager les rues pour faciliter l’écoulement de l’eau en cas de fortes pluies, etc. D’autre part, il est question de sensibiliser ces individus sur la manière de se protéger lorsqu’un évènement survient(submersion, tempête…) : laisser les enfants à l’école, se rendre à un point de refuge, etc.
Les collectivités et les experts travaillent déjà sur ces aspects pour améliorer la culture des risques. Or, ils sont souvent confrontés à un désintérêt de la part de la population et/ou des comportements non-adaptés. Pourquoi les individus ne prennent-ils pas conscience de la gravité de la situation ?
La psychologie permet de mieux comprendre le regard des individus sur les risques, et par conséquent d’identifier une stratégie de communication adéquate. Il faut noter que les individus vont avoir des représentations spécifiques de leur lieu de vie et des risques littoraux. Ils ont une représentation généralement positive de leur lieu de vie, notamment lorsqu’ils vivent sur le littoral. Ceci peut influencer leur façon de percevoir les risques environnants. Il est finalement question d’émotions : il peut effectivement être difficile d’accepter que des catastrophes naturelles puissent survenir sur un lieu que l’on affectionne et où l’on se sent en sécurité. Les habitants peuvent alors mettre en place diverses stratégies pour atténuer cet état de tension : déni de responsabilité et du risque, minimisation des conséquences, relativisation… En tenant compte de ces éléments, il est possible de proposer des stratégies de communication adaptées et la mise en place de méthodes participatives dont l’objectif est d’amener les habitants à s’approprier la thématique des risques littoraux et d’apprécier leur capacité d’action.
Colin Lemée et moi-même avons eu l’opportunité d’échanger sur ces sujets auprès d’acteurs du territoire basque (élus, gestionnaires, chargés de missions; habitants) à l’occasion d’une formation que nous avons créée et animée les 23 et 24 octobre 2020 en collaboration avec le CPIE Littoral Basque, dans le cadre du programme ARRISKUA. Le CPIE littoral Basque propose déjà plusieurs activités qui semblent très pertinentes d’un point de vue psychologique pour développer la culture du risque (voir ici).
N’hésitez pas à nous solliciter pour avoir plus d’informations sur ces sujets 🙂
Risques littoraux et psychologie : quels liens ?
Selon les prévisions du GIEC, les risques littoraux seront de plus en plus importants dans les années à venir. Ce sujet concerne à la fois les professionnels et les habitants. En effet, il est primordial de sensibiliser les individus sur la manière d’agir en termes de prévention et de protection. Il s’agit d’une part d’encourager les individus à diminuer le risque par des actions diverses et concrètes : privilégier les chemins de randonnée indiqués pour ne pas accroître l’érosion, dégager les rues pour faciliter l’écoulement de l’eau en cas de fortes pluies, etc. D’autre part, il est question de sensibiliser ces individus sur la manière de se protéger lorsqu’un évènement survient (submersion, tempête…) : laisser les enfants à l’école, se rendre à un point de refuge, etc.
Les collectivités et les experts travaillent déjà sur ces aspects pour améliorer la culture des risques. Or, ils sont souvent confrontés à un désintérêt de la part de la population et/ou des comportements non-adaptés. Pourquoi les individus ne prennent-ils pas conscience de la gravité de la situation ?
La psychologie permet de mieux comprendre le regard des individus sur les risques, et par conséquent d’identifier une stratégie de communication adéquate. Il faut noter que les individus vont avoir des représentations spécifiques de leur lieu de vie et des risques littoraux. Ils ont une représentation généralement positive de leur lieu de vie, notamment lorsqu’ils vivent sur le littoral. Ceci peut influencer leur façon de percevoir les risques environnants. Il est finalement question d’émotions : il peut effectivement être difficile d’accepter que des catastrophes naturelles puissent survenir sur un lieu que l’on affectionne et où l’on se sent en sécurité. Les habitants peuvent alors mettre en place diverses stratégies pour atténuer cet état de tension : déni de responsabilité et du risque, minimisation des conséquences, relativisation… En tenant compte de ces éléments, il est possible de proposer des stratégies de communication adaptées et la mise en place de méthodes participatives dont l’objectif est d’amener les habitants à s’approprier la thématique des risques littoraux et d’apprécier leur capacité d’action.
Colin Lemée et moi-même avons eu l’opportunité d’échanger sur ces sujets auprès d’acteurs du territoire basque (élus, gestionnaires, chargés de missions; habitants) à l’occasion d’une formation que nous avons créée et animée les 23 et 24 octobre 2020 en collaboration avec le CPIE Littoral Basque, dans le cadre du programme ARRISKUA. Le CPIE littoral Basque propose déjà plusieurs activités qui semblent très pertinentes d’un point de vue psychologique pour développer la culture du risque (voir ici).
N’hésitez pas à nous solliciter pour avoir plus d’informations sur ces sujets 🙂